🎶 1. Axelle Fanyo
- Soprano lyrique franco-camerounaise.
- Lauréate de plusieurs concours internationaux (dont le Concours Voix Nouvelles).
- Interprète Mahler, Strauss, mais aussi des œuvres contemporaines ou inspirées de la culture africaine.
- Elle mêle sa voix à des causes fortes, notamment pour la diversité dans la musique classique.
🎶 2. Adèle Charvet
- Mezzo-soprano, d’origine mixte, très active sur la scène française et internationale.
- Remarquée pour sa capacité à sortir des sentiers battus, mêlant opéra et récitals audacieux.
- Elle défend une approche inclusive du répertoire classique.
🎶 3. Antoinette Dennefeld
Connue pour sa prestance scénique et son engagement pour la représentation féminine dans les arts lyriques.Derrière les figures établies comme Axelle Fanyo, Antoinette Dennefeld ou Fabienne Kanor, une nouvelle génération de chanteuses lyriques issues de la diversité s’affirme. Formées dans les plus grands conservatoires, elles apportent avec elles des histoires, des héritages et des sensibilités qui élargissent le spectre de l’opéra français.
Des voix comme celles de Chloé Briot, Sophie Pondjiclis ou Yété Queiroz dessinent les contours d’un art lyrique plus inclusif, métissé et vivant, en écho aux réalités culturelles de la France contemporaine. À travers elles, l’opéra sort des salons feutrés pour retrouver le souffle du monde.
Axelle Fanyo, une voix libre dans l’art lyrique

Soprano lyrique à la présence magnétique, Axelle Fanyo incarne un renouveau salutaire dans l’univers feutré de l’opéra. Franco-camerounaise, elle défend une vision décomplexée et engagée de la musique classique. Lauréate du prestigieux concours Voix Nouvelles, elle séduit les scènes nationales comme internationales, du Théâtre des Champs-Élysées à l’Opéra de Lyon.
Au-delà de sa technique irréprochable, Axelle Fanyo interroge les codes esthétiques et sociaux du lyrique. Son répertoire, entre Mahler, mélodies françaises et compositeurs afro-descendants, est un manifeste : l’opéra peut (et doit) être un espace de représentation inclusive. Une voix qui ne chante pas seulement, mais qui affirme.
Adèle Charvet – La Voix d’un Métissage Lyrique

Adèle Charvet, mezzo-soprano française d’origine antillaise, fait aujourd’hui une entrée fulgurante sur les scènes internationales. Depuis ses débuts à l’Opéra de Paris jusqu’à ses prestations au Royal Opera House de Londres, sa voix chaleureuse et profonde s’est imposée comme une référence dans le monde de l’opéra.
Née à Paris, mais imprégnée des rythmes et de l’âme des Antilles par sa famille, Adèle Charvet porte en elle une double culture qu’elle traduit magistralement dans ses performances vocales. Son parcours est une véritable fusion entre tradition classique et influences populaires. Cela transparaît particulièrement dans ses interprétations, où elle réussit à allier la rigueur de la technique lyrique à une puissance émotionnelle rare.
🌟 Un talent unique au service de la scène lyrique
Adèle Charvet s’est distinguée dans plusieurs rôles importants, notamment Charlotte dans Werther de Massenet, un personnage où elle conjugue mélancolie et détermination, mais aussi dans des œuvres contemporaines où sa prouesse vocale se déploie avec une étonnante modernité.
Antoinette Dennefeld, la grâce métisse du bel canto

Née d’une mère malgache et d’un père français, Antoinette Dennefeld fait partie de cette nouvelle génération d’artistes lyriques qui bousculent les imaginaires. Mezzo-soprano reconnue, elle navigue avec aisance entre Mozart, Rossini et les œuvres contemporaines, tout en affirmant une identité plurielle et assumée.
Formée au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, elle a brillé sur les scènes de l’Opéra de Paris, Genève ou encore Berlin. Mais c’est aussi par sa parole et son regard que Dennefeld interpelle : sur les plateaux comme dans les médias, elle milite pour une meilleure représentation des artistes racisés dans la musique classique. Avec élégance, elle incarne une tradition lyrique réinventée.
Mai Kieu Li – La soprano asiatique qui brille dans le répertoire lyrique européen

Mai Kieu Li, soprano d’origine vietnamienne, a commencé sa carrière dans des conservatoires en France avant de se faire remarquer pour ses performances dans des opéras de Mozart et Verdi. Son approche de l’art lyrique transcende les frontières de la tradition occidentale tout en restant profondément ancrée dans son identité asiatique. Sa voix, claire et pleine de nuances, incarne l’harmonie parfaite entre l’Orient et l’Occident, une union magnifique que l’on retrouve dans ses interprétations d’œuvres à la fois classiques et modernes.
Dans ses rôles, elle parvient à exprimer une émotion brute et une intensité unique, en particulier dans des opéras de répertoire où elle injecte une touche plus introspective et subtile.
Fabienne Kanor, quand la voix lyrique dialogue avec les racines

Si Fabienne Kanor est d’abord connue comme écrivaine et réalisatrice, elle explore aussi depuis quelques années une forme inédite de performance vocale où le chant lyrique, la poésie créole et les sonorités caribéennes s’entrelacent. Un projet hybride, sensible et puissant, où la voix devient un outil de mémoire et de résonance identitaire.
Dans ses créations scéniques, elle convoque l’héritage des femmes africaines et antillaises, mêlant textes littéraires et envolées lyriques, avec une présence scénique proche du rituel. Plus qu’une chanteuse, Fabienne Kanor est une passeuse de récits, une voix qui reconnecte les mémoires diasporiques au cœur du paysage artistique français.
Toutes les intelligences du monde sont aussi françaises
Qu’elles soient nées à Fort-de-France, Bamako, Alger, Phnom Penh ou Paris, ces femmes partagent plus qu’un parcours d’excellence : elles incarnent une France qui s’ouvre, qui pense autrement, et qui agit pour toutes et tous.
Face aux défis technologiques, climatiques, sanitaires ou sociaux, elles montrent que la diversité est un moteur d’innovation. Elles apportent à la culture française leurs regards pluriels, leurs histoires croisées, et une volonté farouche de transmission.
Françaises, elles le deviennent ou le sont déjà. Ethniques, elles le revendiquent comme une richesse, pas un obstacle. Et si c’était justement ça, l’avenir de la France ? Une France à visage humain, et à visages multiples.